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L'invité du soir 3 : le maire de Grigny et le rôle des banlieues dans le grand débat

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L'invité du soir 3 : le maire de Grigny et le rôle des banlieues dans le grand débat
L'invité du soir 3 : le maire de Grigny et le rôle des banlieues dans le grand débat L'invité du soir 3 : le maire de Grigny et le rôle des banlieues dans le grand débat (France 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions

Philippe Rio, maire de Grigny (Essonne), est l'invité du Soir 3. Il évoque notamment le mouvement des "gilets jaunes" et le poids que les banlieues peuvent avoir dans le grand débat national.

"La France des quartiers populaires se reconnait dans le mouvement des 'gilets jaunes', le soutient", assure Philippe Rio, le maire de Grigny (Essonne). "La France des quartiers populaires a mis son gilet jaune il y a un an et demi, lors de l'appel de Grigny. Nous avons entamé un tour de France dans plusieurs villes, où nous avons avec les citoyens, les habitants, les associations, fait notre grand débat national", explique l'élu PCF, qui veut croire en ce grand débat national : "Nous avons décidé d'être facilitateurs pour ce grand débat dans ma ville. Nous allons organiser quatre débats, avec des grands témoins, pour pouvoir échanger et ressortir avec de la qualité."

Quelles revendications ?


Philippe Rio avoue qu'il a parfois l'impression "d'assister à un cours magistral de l'ENA", notamment quand il voit Édouard Philippe devant les citoyens à une réunion du grand débat national à Sartrouville (Yvelines) vendredi 25 janvier. "On ne change pas de cap, on va expliquer sa politique, on ne remet pas en cause ce qui a fait que les Français tiennent les ronds-points". Concernant les premières remontées du terrain, "ce sont les mêmes que les revendications des 'gilets jaunes'", selon lui : "On parle fiscalité, justice fiscale, transition énergétique". "Personne ne connait la fin de ce grand débat national, mais à chaque fois que les gens des quartiers populaires doivent s'exprimer, je créerai les conditions pour. Car on les entend tellement peu que si en plus on ne facilite par leur expression, je trouve que c'est une faute républicaine", ajoute Philippe Rio.

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