C’est l’une des revendications au cœur du grand débat. Vendredi 15 mars, Édouard Philippe a dit être sensible aux revendications fiscales des "gilets jaunes". Mais il s’est aussi montré réservé. La TVA réduite sur les produits de grande nécessité est trop complexe selon le Premier ministre qui y voit deux obstacles : négocier avec l’Europe et que la baisse profite aux distributeurs.Concernant le retour de l’ISF, il est jugé inefficace pour Édouard Philippe. "Si on veut faire payer les riches, la bonne solution n’est pas celle de les faire partir", a-t-il concédé vendredi 15 mars.Pas de grande réformeEnfin l’idée d’un impôt sur le revenu pour tous est jugée injuste par le Premier ministre, car selon lui, les Français moyens payent déjà la TVA et la CSG. Désormais, les leviers fiscaux qui restent à sa disposition sont minimes. Edouard Philippe dit vouloir privilégier les baisses d’impôts et les dépenses publiques plutôt que faire une grande réforme fiscale.