De l'amertume et de la colère règne ce jeudi 14 septembre pour ces 300 salariés de Nokia après l'annonce de près de 600 suppressions de postes ici à Lannion (Côtes-d'Armor) et en région parisienne. Un coup dur après le rachat de leur entreprise Alcatel Lucent il y a deux ans par le groupe finlandais.Un plan social deux ans après la repriseDes promesses faites en 2015. Nokia promet alors de recruter 500 salariés en France dans la recherche et développement. Une chance pour l'entreprise explique alors Emmanuel Macron, ministre de l'Économie à l'époque. "C'est une bonne opération pour Alcatel-Lucent, parce que c'est une opération d'avenir", avait-il déclaré. Deux ans plus tard, ce nouveau plan social provoque la colère des syndicats reçus ce matin à Bercy. Le gouvernement dit suivre le dossier de près.