Aiguefonde (Tarn) est un village qui ne demande qu'à revivre. Pas un commerce alimentaire ne se trouvait dans le centre pendant 18 mois. En septembre, la boulangerie a rouvert : du pain au goût d'espoir, un défi relevé par Angelo Attard. Également cuisinier, le trentenaire est habituellement chef de brigade sur des bateaux de luxe. S'il était payé en moyenne 5 000 euros par mois, il avait des contrats précaires, disparus du fait de la crise sanitaire. Alors, il a investi ses économies dans la boulangerie d' Aiguefonde.Boulangerie, Relais Poste et mini épicerieIl aurait pu s'installer dans une ville voisine, mais a choisi un village sur les conseils d'un ami commerçant. "Le bouche-à-oreille marche beaucoup dans nos villages", explique Samuel Gonçalves. Multi-services, la boulangerie fait aussi Relais Poste et mini épicerie. "Beaucoup de gens avaient l'habitude de faire leurs courses dans les grandes surfaces ; maintenant, on a ce qu'il faut", se réjouit un habitant.