Figé depuis 30 ans, le chevalement de la mine d'Arenberg trône comme un vestige du passé. Le symbole d'un passé que beaucoup regrettent. Pour voir le site en activité, il faut remonter à 1989 : il vit alors ses derniers jours, la décision de fermer les mines a été prise et le 31 mars, sous les flashs des photographes, les miniers, appelés les "gueules noires", remontent une dernière fois. Le dernier site du valenciennois ferme ses portes. "C'est triste", confie alors l'un d'entre eux.Une baisse du nombre d'habitants à ArenbergParmi ces mineurs présents, Aimable Pantin, 73 ans dont 34 passés à la mine. "Un mineur, quand il descend, il fait la gueule, et quand il remonte, il sourit, dit-il. Il fait la gueule quand il descend parce qu'il ne sait pas s'il va remonter." La fermeture du site d'Arenberg s'est malgré tout traduite par une baisse du nombre d'habitants, de 7 700 à 5 600 personnes. La fosse d'Arenberg reste donc un lieu unique, inscrite au patrimoine mondial.