Les dispositifs Borloo, Duflot ou encore Pinel, qui favorisent les investissements locatifs via des défiscalisations sont dans le viseur de la Cour des comptes qui les trouve trop coûteux pour l'État. Ils encouragent l'investissement dans la pierre, avec des réductions fiscales en cas de mise en location avec loyers plafonnés.Une efficacité non prouvéeEn 2009, les mesures ont coûté 600 millions d'euros, contre 1,7 milliard en 2016. Selon la Cour des comptes, rien ne prouve l'efficacité de ces mesures, avec des investissements qui ne représentent au final que 1% du parc locatif. Elle dénonce aussi "l'addiction" des constructeurs à ces aides. Elles demandent leur suppression progressive. Le premier ministre a deux mois pour se prononcer.