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Hôpitaux : les services des urgences peinent à recruter

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Hôpitaux : les services des urgences peinent à recruter
Hôpitaux : les services des urgences peinent à recruter Hôpitaux : les services des urgences peinent à recruter (FRANCE 2)
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Les urgences, en peine et en crise ont du mal à embaucher, et certains services ferment ponctuellement par manque de personnel.

À l'hôpital de Metz (Moselle), les urgences sont saturées presque chaque jour. Les embouteillages sont dus à une pénurie de médecins, car en un an dix urgentistes sont partis. Et à chaque départ, l'épuisement des autres médecins augmente. "Il y a des gens qui arrêtent les urgences, car les conditions sont difficiles", pointe le docteur Patrick Walkowiak. Quand un médecin prévu sur le planning ne vient pas, l'atmosphère s'alourdit et les soignants sont plus tendus. Un urgentiste doit alors travailler douze heures de suite sur son poste.   

Des salaires trop peu attractifs   

Pour parvenir enfin à recruter, le chef du service des urgences compte sur le bouche-à-oreille et vient de poster des annonces sur les réseaux sociaux. Sur dix postes vacants, deux médecins viennent de se porter candidats. C'est la première fois depuis un an, car les conditions de travail sont trop dures. La rémunération est un autre aspect du problème. À l'hôpital public, le salaire de base d'un praticien hospitalier est de 4 131 euros brut en début de carrière et 7 500 euros brut en fin de carrière.   

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