Cet article date de plus de cinq ans.

Vidéo En Guyane, les éleveurs peinent à coexister avec les jaguars

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 4 min
En pleine forêt amazonienne, les félins déciment les troupeaux des éleveurs. Le conseiller Tommy Gaillard tente de pacifier les relations.
VIDEO. En Guyane, les éleveurs peinent à coexister avec les jaguars En pleine forêt amazonienne, les félins déciment les troupeaux des éleveurs. Le conseiller Tommy Gaillard tente de pacifier les relations. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

En pleine forêt amazonienne, les félins déciment les troupeaux des éleveurs. Le conseiller Tommy Gaillard tente de pacifier les relations. 

"Depuis l'année dernière, on a perdu à peu près 70 bêtes. La moitié du cheptel à peu près", constate avec désolation Jean-Philippe Magnone. L'éleveur a vu son troupeau de chèvres décliner après les attaques répétées des jaguars et des pumas. Il a été contraint de mettre à l'abris ses animaux pour ne plus avoir à ramasser, une fois de plus, les restes d'une chèvre. "On ne peut plus maintenant se permettre de détruire des animaux comme ça parce que ce n'est plus possible", s'alarme-t-il. 

Pour mettre un terme à ces agressions, il a fait appel à Tommy Gaillard. Celui-ci conseille les éleveurs et propose des initiatives pour les aider à faire face aux nuisances des jaguars. Son intention n'est pas de tuer les félins mais de pacifier la relation entre l'homme et l'animal. En effet, il aimerait que les "habitats anthropiques" puissent coexister avec "une faune sauvage de plus en plus importante.

Trouver des solutions  

"Il y a des solutions qui existent. Il faut juste les chercher et les trouver", insiste Jean-Philippe Magnone. Une des propositions de son conseiller est d'équiper les jaguars de colliers GPS. Ce système inoffensif permettrait de connaître la position du félin et d'alerter l'éleveur s'il s'approche dangereusement du cheptel. L'éleveuse Chloé Magnone promeut également ces méthodes pacifistes mais elle soutient que les éleveurs sont les principales victimes de ces attaques intempestives et que sa profession doit être défendue."Quand on perd son gagne-pain, c'est normal aussi que des éleveurs aient la démarche de prendre le fusil", maintient-elle. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.