Les députés se lèvent pour saluer le vote : le projet de loi "Avenir Professionnel est adopté". Il ouvre de nouveaux droits aux démissionnaires, qui auront plus facilement accès aux allocations chômage. Mais la promesse d'Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle est-elle vraiment respectée ? "Je veux que tous les 5 ans, les salariés puissent avoir le droit d'accéder au chômage s'ils décident de démissionner", avait soutenu le président.1 million de personnes démissionnent chaque annéeFinalement, tous les démissionnaires ne pourront pas toucher d'argent. La loi fixe des conditions : il faut avoir travaillé cinq ans de manière ininterrompue avant sa démission. Il faut aussi constituer un projet professionnel. Le projet sera examiné par une commission, qui décidera d'octroyer ou non des allocations au démissionnaire. Environ 1 million de personnes démissionnent chaque année. "30 000 personnes environ seront concernées. Mais s'il y a plus de demandes, il y aura plus de projets", explique la ministre du travail Muriel Pénicaud.