Incontournable pour une partie des Français, le sapin de Noël est finalement autorisé à la vente dès vendredi 20 novembre. "On vient de les recevoir", se réjouit Damien Camier, gérant de Monceau Fleurs, à Paris. De quoi satisfaire les clients, qui n'imaginaient pas un Noël sans sapin. "Pas d'euphorie pour les enfants", estime un consommateur. Même si son magasin reste fermé, c'est un soulagement pour le fleuriste. "Noël, c'est beaucoup de chiffre d'affaires pour nous ; c'est sûr que le fait de pouvoir avoir le droit de les vendre en direct, ça change la donne", assure-t-il. 70 000 arbres à écoulerC'est même toute la filière du sapin qui est rassurée. À Rungis (Val-de-Marne), les professionnels affluaient dans la matinée. Parmi eux, une fournisseuse du Morvan, qui emploie une vingtaine de salariés, préparait la marchandise. Les sapins représentent sa seule activité : 70 000 arbres qu'elle devait absolument vendre à ses clients fleuristes. "On fait notre chiffre d'affaires sur un mois uniquement", indique-t-elle.