De Vivaldi à Michael Jackson, de la pop à l'électro. Derrière ce mélange de genre et d'époque, il y a un chef d'orchestre pas comme les autres : Sylvain Audinovski. Son credo est de décloisonner la musique. "Vous pouvez aimer un artiste de variété, et ne pas faire le rapport avec la musique classique, ou alors l'inverse, ou penser que l'électro n'a rien à voir avec la musique du Moyen-Âge, et en fait pas du tout. Derrière toutes les musiques se trouvent exactement les mêmes notes, tout simplement. Et donc quand on a compris ça, on peut vraiment créer des passerelles", explique-t-il.De Haendel à Sting"Entre Haendel et Sting, 300 ans d'écart, mais trois notes les unissent", lance-t-il sur scène. Sous son air décontracté, Sylvain Audinovski mène son orchestre à la baguette. Mais avec son propre style, fédérateur. Si aujourd'hui l'orchestre joue faux, c'est dans un but pédagogique.