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L'extrême gauche belge s'invite devant la maison de Gérard Depardieu

Le Parti du travail de Belgique (PTB), formation d'extrême gauche, a mené mercredi matin une action symbolique devant la nouvelle résidence belge de Gérard Depardieu.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Temps de lecture : 1 min
Des manifestants issus de l'extrême gauche belge souhaitent à leur façon la "bienvenue" à Gérard Depardieu, nouvellement domicilié en Belgique, dans le village de Néchin (12/12/12)
 (Philippe Huguen / AFP)

Objectif : dénoncer son manque de solidarité fiscale avec la France et les salariés belges, fortement taxés.

C'est ainsi que quelques militants ont tendu une banderole devant la jolie maison de briques rouges, entourée d'un vaste parc, pour souhaiter la "bienvenue (à) Gérard", l'un des acteurs les mieux payés du cinéma hexagonal.

Gérard Depardieu est désormais domicilié à Néchin, village tout proche de la frontière française connu pour abriter de riches expatriés. Cette information, confirmée il y a quelques jours, suscite de nombreux commentaires, essentiellement désapprobateurs, notamment au sein de la classe politique française.

"Ce n'est pas solidaire vis-à-vis de la France et des salariés belges à qui on fait actuellement payer la facture de la crise et qui eux sont taxés très fortement", a estimé Benjamin Pestieau, membre de la direction nationale du PTB. "La Belgique est un paradis fiscal pour les millionnaires et un enfer fiscal pour les salariés", a-t-il déploré.

Il n'y a "pas d'ISF en Belgique"
Les militants ont laissé devant la maison "un petit présent", sorte de paquet de lessive portant la mention "Taxe des millionnaires 6 en 1: un impôt très ciblé" qui "touche uniquement les plus riches (2%), crée de l'emploi et du bien-être, protège contre les restrictions, aide à boucher le trou dans le budget et renforce la solidarité."

"Il s'agissait de lui rappeler qu'il n'y a toujours pas d'impôt sur la fortune en Belgique", a ajouté Benjamin Pestieau, partisan d'un tel impôt pour les plus riches. "Nous voudrions changer quelque peu les choses, surtout à l'heure où on cherche des milliards pour boucler les budgets", a-t-il ajouté, déplorant "la concurrence fiscale déloyale" pratiquée par la Belgique vis-à-vis de la France.

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