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Mauvaise élève, la France recule (encore) au classement des universités

Le premier établissement français arrive à la 40e place du classement de Shanghaï 2017.

Article rédigé par franceinfo
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L'entrée de l'université Pierre-et-Marie-Curie, à Paris, le 17 février 2006. (BERTRAND GUAY / AFP)

La France est, cette année encore, loin de la tête du palmarès international des universités. Le premier établissement tricolore, l'université Pierre-et-Marie-Curie (Paris), arrive en 40e position du classement de Shanghaï, révélé mardi 15 août. Elle est talonnée par l'université de Paris-Sud, classée 41e, qui progresse de cinq places. Dernier établissement à figurer parmi les cent premières universités mondiales : l'Ecole normale supérieure (ENS), au 69e rang.

Avec seulement 20 universités dans le top 500, la France n'arrive qu'en 8e position du classement mondial, précisent Les Echos. L'Hexagone enregistre donc un nouveau recul, après avoir été classée 5e en 2015 et 6e en 2016. L'enseignement supérieur tricolore maintient toutefois son statut de 6e si on ne prend en compte que le nombre d'universités par pays figurant dans le top 100, nuance Le Monde.

Harvard toujours en tête

Les Etats-Unis dominent largement le classement de Shanghaï 2017, avec 16 établissements parmi le top 20 et 48 dans le top 100. Harvard (Massachusetts) se maintient à la première place, devant Stanford (Californie) et la première université européenne, Cambridge (Royaume-Uni). L'établissement britannique a progressé d'une place par rapport à 2016, délogeant le Massachusetts Institute of Technology (MIT). Ce dernier est désormais 4e, devant une autre université américaine, Berkeley (Californie).

Selon Le Monde, le classement de Shanghaï repose sur six critères principaux : le nombre de Prix Nobel et de médailles Field parmi les diplomés et parmi les professeurs ; le nombre de chercheurs les plus cités dans leurs disciplines ; le nombre de publications dans les revues scientifiques ; le nombre de de publications rattachées à l'établissement et répertoriées dans les index de citations et enfin la pondération des indicateurs précédents divisée par le nombre d'enseignants-chercheurs de l'université.

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