Des parkings presque déserts et 3 000 ouvriers au chômage partiel ce lundi 15 mai. À Douai (Nord), la production de l'usine Renault est quasi à l'arrêt. Une conséquence directe de la cyberattaque massive. La direction a décidé de suspendre ses lignes de production le temps de sécuriser tous les systèmes informatiques pour stopper la propagation du virus.Préjudice de plusieurs millions d'eurosUne partie de la production devrait reprendre ce lundi à 21 heures, avant une reprise totale prévue demain matin. À l'usine Renault de Sandouville (Seine-Maritime) également touchée, la production a repris dès ce matin à 5 heures alors qu'elle était à l'arrêt depuis vendredi minuit. "Une centaine de clients ne vont pas pouvoir être livrés en temps et en heure (...) et il y a un manque à gagner", explique Fabrice Gloagen, délégué FO. Au total, pour le groupe Renault, le préjudice pourrait atteindre plusieurs millions d'euros. Une dizaine d'autres entreprises françaises aurait été touchées.