Avec un barrage fait de bric et de broc, les grévistes comptaient bloquer cette raffinerie des Yvelines. Trop peu nombreux et face à des CRS en nombre, leur blocage a tenu à peine 3 heures. "Face à la menace des dix camions de CRS que vous avez vu, nous on va pas être dans la confrontation physique avec les forces de l'ordre", se résigne un manifestant.Un mouvement qui n'a pas prisMême scénario dans les 50 autres points de blocage en France. La mobilisation des routiers, annoncée comme particulièrement importante, n'a tout simplement pas pris. Comme à Donges, en Loire-Atlantique : quelques routiers mobilisés dès l'aube, mais empêchés de bloquer les dépôts de carburants. À l'aube, c'est sur l'autoroute A1, dans le Nord, que les premiers barrages ont été montés. Camions de marchandises à l'arrêt, c'était l'objectif des grévistes, comme à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), où les routiers bloquaient la circulation. Ils ont été délogés par les gendarmes, mais sont bien décidés à se faire entendre.