Devant le dépôt pétrolier de Bassens (Gironde), où elle se trouve à l'occasion de la mobilisation des chauffeurs routiers, ce lundi 25 septembre, la journaliste de France 3 Aquitaine, Alice Fimbel-Bauer, parle d'une mobilisation "en demi-teinte". "Il n'y a absolument plus personne. Les camions peuvent désormais entrer et sortir du dépôt d'essence tout à fait normalement, il n'y a plus que des CRS et des gendarmes", dit-elle.Des manifestants partis très viteEt la journaliste d'ajouter : "Les manifestants ont commencé à bloquer ce dépôt d'essence vers 4 heures du matin. Cela a plutôt bien marché au début, une cinquantaine de camions étaient bloqués à côté dans l'allée, une vingtaine à l'intérieur, mais très vite, ils ont ouvert une deuxième entrée à l'arrière du bâtiment donc les camions pouvaient entrer et sortir sans aucun problème. Le blocage n'a donc pas fonctionné. C'est donc pour cela que les manifestants ont décidé de partir très vite et pour ne pas être encerclés par les CRS qui arrivaient, car ils ont voulu continuer leur action autre part sur d'autres dépôts d'essence de la région".