Grève des routiers : le gouvernement va réunir jeudi le patronat et les syndicats des transports

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Des syndicalistes de la CGT dans un local de Mondeville (Calvados), dans le cadre de la grève des routiers. (V. PASQUESOONE / FRANCEINFO)

Le mouvement des routiers, à l'appel des syndicats CGT et FO, contre la réforme du Code du travail, promet de bloquer, ce lundi, plusieurs lieux stratégiques en France. 

Ce qu'il faut savoir

Le gouvernement va réunir jeudi le patronat et les syndicats des transports routiers, a indiqué la ministre des Transports Elisabeth Borne, lundi 25 septembre. Les syndicats routiers ont engagé un mouvement de grève reconductible contre la réforme du Code du travail.

La situation constatée ce lundi à midi était "normale", selon le ministère chargé des Transports, après l'appel à la mobilisation de la CGT et FO. La "quasi-totalité" des dépôts de carburants est libre d’accès et l’approvisionnement des stations-service est donc assuré normalement.

Les dépôts débloqués. Le dépôt de carburants de La Mède (Bouches-du-Rhône) "est libre d'accès" après avoir été bloqué dans la matinée, comme celui de Vatry (Marne). A Coignières (Yvelines), une quarantaine de manifestants ont bloqué les lieux vers 10 heures. Les routiers ont débloqué le dépôt de Bassens (Gironde) "un peu contraints et forcés, puisqu'ils ont trouvé le moyen de faire passer les camions par une sortie de secours", selon Pascal Favre, secrétaire départemental FO.

Premiers blocages dans la nuit. Dans la nuit de dimanche à lundi, une trentaine de routiers CGT et FO ont commencé par bloquer une autoroute dans le Nord, tout près de la Belgique, les grévistes empêchant les poids lourds de circuler sur l'A22, à quelques centaines de mètres du poste-frontière de Rekkem. Les voitures et les bus pouvaient toutefois passer.

Le gouvernement tente de calmer le jeu. Depuis l'échec mercredi des discussions avec le gouvernement, la ministre des Transports a pourtant tenté de calmer le jeu. "La bonne réponse, ce n'est pas le blocage, mais le dialogue", a plaidé Elisabeth Borne, assurant que "le gouvernement est très mobilisé pour éviter le dumping social". La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a estimé dimanche que le gouvernement devait "tenir compte des spécificités" du secteur du transport routier.