Le préjudice d'anxiété des anciens mineurs lorrains n'a pas été reconnu. Leur colère est immense ce vendredi 7 juillet au matin, à la sortie de la cour d'appel de Metz (Moselle). "C'est scandaleux. C'est une décision de République bananière. C'est idiot ce qui a été décidé. On nous traite comme des moins que rien. Demain on a le droit d'aller au travail, de mourir et de fermer sa gueule", s'emporte l'un d'eux devant les médias.Les conséquences du jugementLa juridiction estime que Charbonnages de France a pris les mesures nécessaires de protection de ses employés. Cette décision en appel a des conséquences certaines : les 1 000 euros de dommages et intérêts par travailleur obtenus en première instance ne seront finalement pas versés. Après cette désillusion, les mineurs envisagent de se pourvoir en cassation.